Initiative « Halte aux privilèges des grands actionnaires ! » – le Parti du Travail se dissocie clairement de la communication d’ « Ensemble à Gauche »

Le Parti du Travail tient à réagir au communiqué de presse d’« Ensemble à Gauche » concernant la propre erreur des initiants dans la rédaction du texte de l’initiative « Halte aux privilèges des grands actionnaires ! », qu’ils essayent de rejeter sur le Conseil d’Etat. Nous tenons à préciser à toutes fins utiles – au cas où le nom d’ « Ensemble à Gauche » ferait illusion, qu’il ne s’agit plus de la coalition unitaire à l’origine du groupe parlementaire actuel au Grand Conseil, mais d’un nom utilisé par une partie de la dite coalition malgré les statuts et les accords signés – que ni notre Parti, ni notre députée au Grand Conseil, Salika Wenger, n’ont été associés au lancements de la dite initiative, ni ne sont responsables du communiqué précité.

 

Notre Parti est favorable à un renforcement de la progressivité de l’impôt pour un meilleur partage des richesses, ainsi qu’à une imposition plus forte des gains du capital. Mais force est de constater que ladite initiative ne permettrait aucunement d’atteindre cet objectif, et irait à fin contraire, du fait d’une erreur imputable aux seuls initiants. Nous ne pouvons que nous dissocier de la tentative de rejeter la faute sur le Conseil d’Etat.

 

Il est en effet clair que ce n’est pas aux autorités, et encore moins aux adversaires, mais bien aux initiants qu’il incombe de vérifier si leur texte est bien conforme au droit et au but visé. Il serait plus qu’étrange qu’une force de gauche doive compter sur des « experts » PLR ou sur le Conseil d’Etat pour lui signaler une erreur commise dans son propre projet. Le lancement d’une initiative populaire est une affaire sérieuse, qui ne laisse pas de place à l’improvisation.

 

Notre députée au Grand Conseil, Salika Wenger, déclare à ce sujet : « Après avoir battu les records d’incompétence, les rédacteurs de l’initiative portant sur le  traitement de la répartitions des dividendes prétendent rendre le CE responsable de cette boulette. Il va de soi que je ne soutiens en aucun cas ce communiqué qui n’aura comme effet que de nous rendre plus ridicules encore au regard de la population. »

 

Pour le Parti du Travail

 

Alexander Eniline

Président

 

Salika Wenger

Députée au Grand Conseil