Le 21 mai, rejoignez-nous pour la Grève pour l’avenir!

Le 21 mai 2021 aura lieu la Grève pour l’avenir, journée d’action pour la justice sociale et climatique
Plus d’informations sur : https://grevepourlavenir.ch/
Le Parti du Travail est engagé dans ce mouvement depuis le début, et a voté à son dernier Congrès, le 8 mai 2021, une résolution sur pourquoi et dans quels buts il s’y engage: https://pdtgeneve.ch/la-greve-pour-lavenir-pourquoi-le…/
Le jour même de la Grève pour l’avenir, le Parti du Travail coorganise avec les Jeunes POP Genève un rassemblement au Parc Gourgas de 11h45 à 13h30.
Au programme: allocutions, stand, musique, discussions, tracts et journaux
(N.B. : le rassemblement se fera d’après les conditions auxquelles il a été autorisé par la police, sachant que le semi-confinement est encore en vigueur. Port du masque obligatoire, nourriture et boissons malheureusement non-autorisé dans le périmètre du rassemblement)
A 16h00 rassemblement unitaire à la Plaine de Plainpalais, pour une grande manifestation
Rejoignez-nous, pour la justice sociale et climatique!
Nos raisons (en bref):
« La destruction de l’environnement est une conséquence directe de la mainmise du capital sur la planète et de sa recherche illimitée de profits. Sous les conditions de la production capitaliste, d’énormes dévastations sont devenues possibles. Nous vivons un processus par lequel la nature, sous l’exploitation du capital, est appauvrie de manière dramatique. Nous ne pouvons pas séparer les problèmes environnementaux de la lutte de classe: l’exploitation de la force de travail et de la nature se fait parallèlement.»
Le PDT défend une écologie populaire.
L’empreinte écologique n’est clairement pas la même selon la classe sociale. Les 10% les plus riches de la planète sont ainsi responsables de 50% des émissions de gaz à effet de serre sur la planète, les 50% les plus pauvres de seulement 10%. Au fond, c’est le mode de vie des plus riches qui est écocide et ce sont les personnes les moins responsables de la dégradation de l’environnement qui sont les plus impactées.
La lutte écologique est une lutte anti-impérialiste
Ce sont aujourd’hui les parties du monde qui sont les moins responsables de la catastrophe en cours – celles où habitent les peuples que l’impérialisme opprime – qui en souffrent le plus.
Toutes les solutions « vertes » du capitalisme ne le sont pas.
Le projet illusoire d’un capitalisme vert, à base de remplacement des énergies fossiles par du renouvelable et de solutions high tech, n’aurait rien de vert. Le fait même que des analystes bourgeois présentent la transition énergétique comme une « opportunité » (de nouveaux profits) plutôt que comme une contrainte suffirait pour comprendre que l’écologie n’a rien à voir là-dedans.
Ce système a pour condition la poursuite sans fin d’accumulation du capital, sans pouvoir prendre en compte les limites objectives que la finitude des ressources naturelles et les équilibres environnementaux imposent à cette croissance.
Insuffisance du réformisme, de la logique du compromis parlementaire
Toutes politiques de réformes dans le cadre du système butera sur les limites dudit système, qu’elle ne peut par définition pas franchir. Or, la limite infranchissable en régime capitaliste…c’est le maintien de ce régime lui-même ; soit la cause directe de la catastrophe en cours.
La crise écologique exige une solution politique et révolutionnaire
Parce qu’il n’y aura pas de solution réelle et durable aux problèmes écologiques sans rupture avec le capitalisme et son ressort interne d’accumulation du capital sans fin, nous luttons pour la seule alternative au capitalisme qui soit : le socialisme, qui garantira l’eau potable pour toutes et tous plutôt que le champagne pour quelques-uns, et rendra possible une cohabitation harmonieuse entre l’humanité et la nature.